La pathologie traumatique et microtraumatique en Médecine du sport

3 février 2009

En matière de médecine du sport les pathologies traumatiques et microtraumatiques sont de loin les plus fréquentes. Par ordre de fréquence et de gravité on trouve : les lésions tendineuses, lésions musculaires, et les lésions ostéoarticulaires.

Les tendinopathies sont des réactions inflammatoires des tendons. Il s’agit de technopathie liée le plus souvent à une sur-utilisation d’un groupe musculaire et d’une articulation. Le diagnostic repose sur l’interrogatoire et la nature du mécanisme lésionnel: raquette trop tendue pour un tennis elbow ; chaussage mal adapté pour les tendinopathies achilléenes ; et surtout le manque d’étirements et l’insuffisance d’hydratation.

On décrit 3 types de lésions musculaires :
L’élongation. Qui correspond à l’étirement de fibres microscopiques sans qu’il n’y ait de déchirure
Le claquage ou déchirure musculaire. C’est l’accident le plus fréquent avec une sensation de claquement dans le muscle. Il y a rupture de fibres musculaires avec formation d’un hématome
La rupture musculaire complète ou partielle. On constate rapidement une
rétraction du corps musculaire à la contraction

TraumatologieCliniquement il est souvent difficile de reconnaître et de classer une lésion musculaire mais la prise en charge initiale doit systématiquement être la même pendant les 48 premières heures. C’est le protocole RICE qui associe Repos; Ice (Glace); Contention; Élévation.
Par la suite une échographie musculaire pourra préciser l’ampleur des lésions et dictera si le repos devra être prolongé (de 5 jours à 6 semaines).

En cas de lésion articulaire ou osseuse: entorse, fracture ou luxation quelque soit la partie du corps concernée il faut immobiliser la zone concernée en considérant l’articulation sus et sous jacente de façon à éviter de déplacer une potentielle fracture et soulager de la douleur. On appliquera encore une fois le protocole RICE en attendant les examens complémentaires qui seront au mieux réalisés dans un service d’urgence avant de mettre en route le traitement adapté.

De façon préventive un entraînement bien adapté ainsi que des séances d’étirements
régulières permettent d’éviter bon nombre de ces pathologies.

L’évaluation médico-sportive

3 février 2009

Évaluer ma condition physique - Parce que ma forme j’y tiens - Améliorer et suivre ma forme

La pratique régulière d’une activité physique est bénéfique pour la santé permettant avant tout de protéger le coeur, de conserver le capital musculaire osseux et articulaire et tout simplement de se sentir bien dans son corps et dans sa tête.
Dans les structures d’évaluation de la forme, il vous est possible d’effectuer un bilan des capacités physiques afin de faire le point sur votre condition c’est-à-dire votre aptitude à l’effort.

L’évaluation pour tous

L’évaluation n’est pas seulement l’affaire des sportifs confirmés et athlètes de haut niveau ; elle concerne également toute personne qui souhaite s’adonner à une activité physique en toute sécurité : enfants, scolaires, adultes pratiquants ou non, personnes du 3ème âge…

Le baromètre de votre forme

Pour l’enseignant : l’évaluation permet de programmer efficacement une éducation physique plus conforme aux possibilités de ses élèves
Pour le sportif : l’évaluation permet de se connaître pour aider à satisfaire ses ambitions sportives
Pour l’entraîneur : l’évaluation permet d’individualiser et de planifier sa carrière, saison, cycles, séances d’entraînement.
Pour l’adulte sédentaire : l’évaluation permet de mieux gérer sa condition physique.

Type d’Évaluation

Grande Forme 1
Visite médicale préalable à l’évaluation
Évaluation des données anthropométriques (taille, poids, masse grasse, envergure)
Évaluation des capacités motrices (souplesse, coordination, équilibre, adresse détente verticale, puissance musculaire des membres inférieurs et supérieurs …)
Contrôle de la vue
Electrocardiogramme de repos
Test d’effort SOUS MAXIMAL
Conseils individualisés

Grande Forme 2
Grande Forme 1
Détection d’hypertension artérielle
Détection du diabète

Grande Forme 3
Grande Forme 1
Test d’effort MAXIMAL

Suivi diététique
Évaluation diététique
Dépistage des erreurs et des carences alimentaires
Conseils individualisés d’hygiène alimentaire
Impédancemètrie : composition corporelle (% des masses grasses, musculaire et hydrique)

Le carnet du sportif

3 février 2009

L’apprentissage de valeurs éducatives et sociales

Je m’engage à :
Me conformer aux règles du jeu
Respecter les arbitres et les juges
Respecter les adversaires et les partenaires
Être maître de moi-même en toutes circonstances
Être loyal et tolérant dans le sport et dans la vie
Refuser toute forme de tricherie et violence
Être exemplaire tolérant et généreux
Respecter l’environnement

Code du sportif

Code du sportif

Comment devient-on obèse ?

3 février 2009

Les causes de l’obésité sont multiples, complexes et encore mal comprises. Il existe parfois une pré-disposition familiale, mais les surcharges pondérales peuvent aussi avoir des origines diverses.

La suralimentation

La suralimentation est la première cause de l’excès de poids : la personne ingère plus de calories qu’elle n’en dépense. C’est le type même du “gros mangeur” qui dévore en peu de temps un repas copieux. Le tout arrosé d’apéritif, de bon vin et, pourquoi pas, d’un digestif! A chaque repas, ce gros mangeur remplit son” compte en banque calories ” et l’obésité qui en résulte est appelée” hyperphage (du grec: qui mange beaucoup). Ceci concerne aussi les “grignoteurs” qui picorent toute la journée entre les repas. Ces personnes peuvent donc absorber près de 3000 calories par jour, uniquement sous forme de graisse et de sucre. Cet autre type concerne particulièrement les femmes anxieuses et dépressives. Quant aux “boulimiques” ils ne grignotent pas mais peuvent absorber lors d’une crise d ‘anxiété des énormes quantités de nourriture. Ils ne s’arrêtent que lorsqu’ils sont à saturation. Lorsque l’obésité provient d’un désordre de suralimentation lié à un problème sous-jacent d’anxiété, c’est cet aspect qu’il faut traiter en priorité.

L’hérédité

A l’heure actuelle, aucun scientifique n’a découvert le gène responsable de la surcharge pondérale. Cependant, la prédisposition familiale pourrait simplement être la transmission de père en fils et de mère en fille de mauvaises habitudes alimentaires. Quarante pour cent des enfants gros à 7 ans le resteront à l’âge adulte. L’excès de poids chez I ‘enfant n’est donc pas à prendre à la légère.

Le manque d’exercice

Une personne ayant un poids excessif sera souvent essoufflée, souffrira de maux de dos, de genoux, et n’aura pas envie ou ne pourra pas bouger beaucoup. Elle réduira son activité physique et, bien sûr, stockera de plus en plus de graisses. Et c’est là que débute le cercle vicieux de la sédentarité.

Le stress

Le mot stress désigne à la fois les perturbations qui agressent l’organisme et les réponses de celui ci. Les situations stressantes peuvent contribuer au déclenchement de l’embonpoint d’une manière indirecte. Il est fréquemment observé qu’une subite prise de poids correspond à un choc émotionnel qui provoque des changements dans les habitudes alimentaires: grignotage, boulimie. L’alimentation devient alors un refuge, une compensation face à l’anxiété, à l a solitude. Gérer son stress par des thérapies douces et par des soins appropriés, permettra donc de mieux gérer son poids.

Nous sommes les “Jardiniers” de notre bien être. Trouver un équilibre entre notre corps et notre mental, c’est prendre bien soin de notre organisme et avoir une attitude mentale positive face à la vie.

Jocelyne L’Hostis des centres Energie 2000

Comment devient-on obèse ?

Comment devient-on obèse ?